Frantz Fanon

En 1952, il dénonce la violence culturelle du colonialisme dans son premier essai : Peau noire, masques blancs.

Médecin psychiatre, écrivain et combattant de l’anticolonialisme, il analyse les conséquences de la colonisation sur le colonisé, mais aussi le processus de décolonisation sous de nombreux angles : sociologique, philosophique et psychiatrique.

En 1953, il devient médecin chef à l’hôpital psychiatrique de Blida en Algérie. Il y comprend, y analyse et y traite alors les nombreuses incidences de la colonisation sur les populations.
Durant la guerre d’Algérie, il soigne les soldats français le jour et les combattants de la libération nationale la nuit.

En 1956, il remet sa démission à l’hôpital psychiatrique de Blida pour rejoindre le Front de Libération Nationale (FLN) en Algérie. Quelques semaines plus tard, il est envoyé en Tunisie où il deviendra une grande figure indépendantiste et signera de grandes œuvres du mouvement anticolonialiste comme “L’An V de la révolution algérienne” ou “Les Damnés de la Terre”. Il deviendra également ambassadeur du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) au Ghana.

Frantz Fanon meurt dans le Maryland d’une leucémie en décembre 1961 après une vie à se donner à la cause des peuples opprimés. A sa demande, il est enterré en Algérie après avoir été honoré de funérailles nationales. 

Son dernier livre, “Les Damnés de la Terre”, connut dès sa parution, en 1961, un succès mondial en s’imposant comme un grand texte du tiers-mondisme et de la lutte anticoloniale.

Il marquera définitivement le XXème siècle par sa pensée et son action.